Le Fantôme de l’Opéra, entre policier & fantastique

Le Fantôme de l’Opéra est un roman de l’écrivain français Gaston Leroux. Il a été publié pour la première fois en feuilleton dans Le Gaulois (à partir de septembre 1909), puis en volume chez Pierre Lafitte (en 1910).

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À Paris dans les années 1880, l’opéra Garnier serait hanté par une entité connue sous le nom de Fantôme de l’Opéra.

Un machiniste nommé Joseph Buquet est retrouvé pendu et la corde autour de son cou a disparu.

Lors d’un gala de départ à la retraite des deux gérants de l’Opéra, une jeune soprano suédoise méconnue, Christine Daaé, est appelée à chanter à la place de la soprano principale de l’Opéra, Carlotta, malade, et son interprétation est un succès étonnant.

Le Vicomte Raoul de Chagny, qui était présent à la représentation, la reconnaît comme sa camarade de jeu d’enfance et lui rappelle son amour. Il tente de lui rendre visite dans les coulisses, où il entend un homme la complimenter de l’intérieur de sa loge. Il enquête sur la pièce une fois que Christine est partie, pour la trouver vide.

A Perros-Guirec, Christine rencontre Raoul, qui la confronte à propos de la voix qu’il a entendue dans sa chambre. Christine lui dit qu’elle a été tutorée par l’Ange de la Musique, dont son père leur parlait. Lorsque Raoul suggère qu’elle pourrait être victime d’une farce, elle s’en va. Christine se rend une nuit sur la tombe de son père, où un personnage mystérieux apparaît et joue du violon pour elle.

Raoul tente de l’affronter mais est attaqué et assommé. De retour au Palais Garnier, les nouveaux gérants reçoivent une lettre du Fantôme exigeant qu’ils permettent à Christine d’interpréter le rôle principal de Marguerite dans Faust, et que la loge n°5 soit laissée vide pour son usage.

Les managers ignorent ses demandes qu’ils considèrent comme une farce, entraînant des conséquences désastreuses : Carlotta finit par croasser comme un crapaud, et le grand lustre tombe soudainement en plein représentation, tuant un spectateur. Le Fantôme, ayant enlevé Christine de sa loge, se révèle être un homme difforme nommé Erik.

Erik a l’intention de la garder avec lui dans son antre pendant quelques jours. Christine le démasque et, à la grande horreur des deux, voit son visage sans nez, sans lèvres et aux yeux enfoncés, qui ressemble à un crâne. desséché par les siècles, couvert de chair morte jaunie. Craignant qu’elle ne le quitte, il décide de la garder avec lui pour toujours, mais lorsque Christine demande sa libération au bout de deux semaines, il accepte à condition qu’elle porte sa bague et lui soit fidèle.

Sur le toit de l’opéra, Christine raconte à Raoul son enlèvement par le fantôme de l’opéra et fait promettre à Raoul de l’emmener dans un endroit où Erik ne pourra jamais la retrouver, même si elle résiste.

Raoul dit à Christine qu’il tiendra sa promesse le lendemain, ce qu’elle accepte. Cependant, Christine sympathise avec Erik et décide de chanter pour lui une dernière fois pour lui dire au revoir. À l’insu de Christine et Raoul, Erik les a observés et a entendu toute leur conversation.

La nuit suivante, Erik, enragé et jaloux, enlève Christine lors d’une représentation de Faust et tente de la forcer à l’épouser.

Raoul est conduit par un mystérieux habitué de l’opéra connu sous le nom de « Le Persan » dans le repaire secret d’Erik au fond des entrailles de l’opéra, mais ils se retrouvent piégés par Erik dans une pièce en miroir, et les menace qu’à moins que Christine n’accepte de l’épouser, il les tuera ainsi que tout le monde à l’Opéra en utilisant des explosifs. Christine accepte d’épouser Erik.

Erik tente d’abord de noyer Raoul et le Persan, en utilisant l’eau qui aurait été utilisée pour éteindre les explosifs, mais Christine supplie et propose d’être sa « femme », lui promettant de ne pas se suicider après être devenue sa mariée, comme elle l’avait à la fois envisagé et tenté plus tôt dans le livre.

Erik libère finalement Raoul et le Persan de sa chambre de torture.

Quand Erik est seul avec Christine, il lève son masque pour l’embrasser sur le front et reçoit un baiser en retour. Erik révèle qu’il n’a jamais reçu de baiser, pas même de sa propre mère, ni n’a été autorisé à en donner et qu’il est submergé par l’émotion.

Lui et Christine pleurent alors ensemble et leurs larmes se mêlent. Erik dit plus tard qu’il ne s’est jamais senti aussi proche d’un autre être humain. Il permet au Persan et à Raoul de s’échapper, mais pas avant d’avoir fait promettre à Christine qu’elle lui rendra visite le jour de sa mort et de lui rendre la bague en or qu’il lui a donnée.

En effet, quelque temps plus tard, Christine retourne le corps d’Erik dans son antre, l’enterre quelque part où il ne sera jamais retrouvé (à la demande d’Erik) et rend la bague en or.

Par la suite, un journal local publie la simple note : « Erik est mort ».

Christine et Raoul (qui découvre qu’Erik a tué son frère aîné) s’enfuient ensemble, pour ne jamais revenir. Des passages racontés directement par le persan reconstituent la vie d’Erik : fils d’un patron d’entreprise de construction déformé de naissance, il s’enfuit de sa Normandie natale pour travailler dans les foires et les roulottes, se formant aux arts du cirque à travers l’Europe et l’Asie, et éventuellement la construction de palais truqués en Perse et en Turquie.

Finalement, il rentre en France et, portant un masque, lance sa propre entreprise de construction. Après avoir été sous-traité pour travailler sur les fondations du Palais Garnier, Erik s’était discrètement construit un antre pour disparaître, agrémenté de passages cachés et autres artifices qui lui permettaient d’espionner les gérants.

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